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Pourquoi nous avons créé Erwin Rates

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Pourquoi nous avons créé Erwin Rates
Emilie LeMaoult
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Emilie LeMaoult

Pourquoi nous avons créé Erwin Rates

1) Le constat

Le constat est simple. Aujourd’hui, le marché du freelancing continue de croître et ne semble pas s’arrêter :

  • 930 000 freelances en France, tous secteurs confondus, soit environ 10 % des actifs en France. Ce nombre a plus que doublé en 10 ans
  • Pas moins de 3 720 000 missions démarrées par an
  • 80 % part des acheteurs prêt à travailler avec des freelances.

Et pourtant, il reste encore difficile de quantifier l’ampleur du phénomène, d'autant plus quand il est question de comprendre les prix pratiqués :

  • 1/2 des freelances ont du mal à définir leur TJM ;
  • 80 % part des commerciaux à avoir du mal à expliquer un TJM à un client ;
  • 20 % acheteurs ayant du mal à cerner un TJM freelance ;

1.1) Freelances : une difficulté à choisir le "juste" TJM

Le TJM est le Taux Journalier Moyen, la rémunération journalière d’un.e indépendant.e.

Aujourd’hui, encore trop de freelancers ne savent pas comment choisir le bon TJM. Il faut dire que la valeur est relative, d'autant plus si vous proposez une prestation intellectuelle comme c'est le cas avec le monde de la tech.

Et pour ceux qui arrivent à trancher sur leur TJM, l'expliquer clairement et sereinement reste un exercice difficile.

Une des solutions pour trouver son TJM et le légitimer est de regarder les prix pratiqués par d'autres freelances, sur des plateformes en ligne ou via des cabinets de recrutement par exemple. Ceci peut vite être long et surtout laborieux, car personne n'a le même parcours et la même expérience.

1.2) Clients : une pareille difficulté à comprendre le "juste" TJM

De l’autre côté du marché, se placent les clients que nous appelleront ici “Acheteurs”.

Le nom d'"Acheteurs" nous permet de rajouter ici une partie non négligente des clients : les clients grands groupes. En effet, les clients grands groupes passent par des départements d’Achats, pour valider l’intégration de nouveaux prestataires chez eux.

Chez eux, la tension est encore plus large.L'un des nombreux problèmes liés à prendre un freelance en prestation est qu'il n'est pas apporté par une société ayant déjà travaillé avec l'acheteur. Outre les sujets de contrats et de protection de l'employé, là où une société de service a un historique de prix (permettant à l'acheteur d'estimer si le prix est en accord avec le niveau de qualité de l'entreprise), un indépendant n'en a pas forcément.

En ce sens, chaque nouveau freelance intégré est un retour à zéro et une prise de risque par l'acheteur. Ce phénomène est accentué par 2 autres phénomènes :

  • Le marché du freelancing est nouveau (encore une fois un manque d'historique peut rendre frileux et une seule mauvaise expérience). Le fait d’être sur un nouveau marché (celui du freelancing) rabat aussi les cartes de la rémunération.
  • Et enfin, si on intègre un.e freelance, c’est qu’il/elle dispose d’une expertise que nous n’avons pas pu trouver ailleurs. Donc s’ajoute une perte d’objectivité due à un sentiment d’urgence et une peur de perdre une personne “rare”, voulue par l’opérationnel.

1.3) Une absence globale de référentiel objectif sur le TJM

Pas de référentiel, pas de “juste” prix. Pas de juste prix, pas de possibilité d’équilibre de marché. Pas d’équilibre de marché, pas de marché. Pas de marché, pas de marché (merci Gérard Darmon).

À ce titre, toute négociation de rémunération devient tout de suite plus ardue, car elle n’est pas basée sur un référentiel clair, accepté par tous. S’engage par la suite une forme de lutte, certes sans dominance réelle d’une des deux parties, (à la différence des théories auxquelles nous faisons référence), mais qui peut arriver à un accord convenant aux deux parties. Toutefois, ceci peut conduire à ralentir un process de négociation, engager des déceptions d’une ou l'autre des parties avant même un début de projet ou même casser un processus d’intégration.

Le marché du freelancing ressemble donc à un jeu sans règles : organisé, et joué par beaucoup. Mais dont personne n’arrive réellement à savoir s’il perd ou s’il gagne.

2) Une solution : créer un référentiel de TJM, ouvert à tous.

Il n'existe pas de référentiel donnant une vision claire et objective de l’état actuel du marché du freelancing. Enfin… Il n'existait pas, car maintenant il y a Erwin ;).

2.1) Un format simple et précis…

Nous avons choisi la forme d’une dashboard dynamique, représentant le nombre de freelancers par pallier de TJM, fonction des critères que l’utilisateur choisi.

En plus simple, vous pouvez sélectionner un certain nombre de filtres :

  • l’expertise (DevOps/Cloud, Fullstack Developer, etc..) ;
  • la séniorité (Junior, Intermédiaire ou Senior) ;
  • la technologie/Outil/Langage (AWS, Node.js, Adobe …) ;
  • la possibilité de télétravail (Possible / Impossible) ;
  • ou encore le genre (Homme / Femme / Inconnu - Autre).

2.2) Basé sur des données objectives et à jour

Nous travaillons avec plusieurs plateformes de freelancing et nous veillons à une analyse objective de leur données, avec des TJM hors commission. Les données sont vérifiées par nos soins, agrégée en fonction des tendances actuelles du secteur de la tech avec une vigilance renforcée sur les biais potentiels.

2.3) Ouvert à tous, et sans but lucratif

Nous n'avons pas pour objectif de vivre de ce bel outil, mais simplement de vous aider sans parti pris. C'est ça l'esprit d'Erwin Labs!

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